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Et encore...

27 février 2006 1 27 /02 /février /2006 18:45


Je fais partie de ceux qui sont intéressés par une exposition et qui, émerveillés par les articles des médias, sont de plus en plus convaincus qu'ils aimeraient les oeuvres exposées. Ils ont de plus en plus fortement l'intention de s'y rendre.  Et puis, plus la date butoir de la fermeture approche... Vous n'y allez toujours pas ! La culpabilité vous ronge à un rythme qui
s'accélère, qui s'accélère, et qui s'accélère, .................................... Et enfin,
ce fameux désir n'aboutit jamais... Alors, cette fameuse culpabilité cesse sa débandade... se transforme confortablement en remords... puis,  plus paisiblement... en regret.

MAIS... MAIS... MAIS...

... Je pris la décision d'accepter de me faire plaisir.
Oui, tout simplement plaisir en chassant mes mauvais esprits !!!

J'IRAI  !!!

Cette exposition était installée depuis le 19 Novembre dernier. En ce lundi 13 j'apprenais qu'elle fermait ses portes ce 19 Février !!!

J'allais m'investir dans le projet suivant :

Demain je découvrirai "La Fondation Cartier" et son invité Ron Mueck

Et c'est ainsi qu'en ce Mardi 14 Février, je me "débauchais"...

Tout d'abord, je pris donc le train pour Montparnasse.
Véritable évènement, ce train eut un choc quand il me vit !
Et moi donc ! Je tentais de me remémorer mon dernier voyage...
C'était en... en... train!  "Oui je sais mais en quelle année ?"
Houlà !... "Mais il y a bien plus de 25 ans !"
En effet, je suis plutôt voiture moto.
Quelle aventure...










Et bien 25 ans n'ont pas suffit à dissiper les odeurs ammoniacales ni l'ambiance tristement sordide.







Maintenant, je peux vous avouer que cette grande aventure ferroviaire
ne dura que 10 minutes...
*
Et puis, c'est l'arrivée.  Je prends l'avenue Edgar Quinet, je me retourne...


Vraiment cette tour est imposante et surtout d'une prétention...
Ensuite, le Bd Raspail, et...
J'approchais de cette construction, oeuvre de Jean Nouvel.



A nouveau une réussite.
L'intégration de la nature, derrière ce sous-verre...
J'ai pensé à un trompe-l'oeil non pas à la "baroque" mais à la "j't'ai bien eu".




Ouverture : 14.00 Hrs.
Il est 13.50 Hrs et il me semble distinguer quelques personnes devant la porte d'entrée...




"... quelques personnes..."? Tu parles, je vois une queue d'au moins 50 mètres...
Qu'importe, je suis venue jusque là et suis bien trop fière de moi pour me laisser abattre par ce petit obstacle.
Il fait vraiment très froid ... Une voisine à la voix trop haute...
Exubérance à nouveau... Qu'importe...

13.55 Hrs, encore 50 mètres de queue en plus... Ouf c'est derrière moi... Qu'importe...


Voici donc l'affiche de ces deux expositions simultanées en ces lieux.



Et puis, vers 14.20Hrs, j'ai enfin pu franchir la porte d'entrée.

A présent, nous arrivons au terme de "l'approche".
Ce moment où je devrais décrire mes impressions sur ces oeuvres.
Et bien je me dégonfle lamentablement.

Après avoir lu les critiques de HOLBEIN  si pertinentes qui décrivent
Parfaitement ce que J'ai vu.
Je me permets donc de vous communiquer ce lien (si enrichissant)
ici

Les photos étant interdites à la Fondation Cartier,
J'ai pu malgrè tout trouver les clichés des
5 oeuvres exposées ici

Et puis, si vous voulez en découvrir davantage, faites comme moi,
Demandez à notre cher Google ce qu'il pense de Ron Mueck.
Il n'est toutefois pas exclu que je sème çà et là
Certaines impressions dans le futur...
*

Et puis,...
J'ai quitté les lieux, étant merveilleusement enivrée de ce que j'avais vu.
Je n'en suis pas sortie indemne...

Sur un nuage, encore imbibée de cet univers si particulier de Ron Mueck,
la lumière du jour étant plutôt "grisounette",
 Je découvris cette cour à quelques mètres du musée.
Les tons pastel étaient surprenants de fadeur...




... Ce "dénudé"...  trop angoissant.
Mais n'y a t-il donc âme qui vive ??? Où suis-je ???
En plein boulevard Raspail !!!
On eut dit un vieux décor de théâtre dont les couleurs étaient passées...
Trépassées...
Tant pis, je rentre chez moi, et à nouveau, je me fais mon cinéma...

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