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Et encore...

25 avril 2006 2 25 /04 /avril /2006 17:38

Je me permets de vous conseiller d'écouter "le son du jour" pour agrémenter la lecture de cette page ...


Bonjour,

Il y a quelques temps, je suis allée chez un ami (garagiste) pour qu’il me change enfin le câble du compteur qui n’avait jamais fonctionné !!!  Mais non, pas Mon câble... (À mon âge on n'en a plus besoin, pff) mais celui de mon AX.   Et puis, il m’a également remis mon pare-choc avant et changé le clignotant que m’avait délicieusement heurté un(e) anonyme salop(e) voici bientôt 3 mois !!!

Il habite dans l’Yonne, à 100 km.  Je me suis rendu compte que je n’avais pas été à la campagne depuis … ouf … au moins !  (Au retour, ce fut un délice de découvrir, enfin, à quelle vitesse je roulais quand j’étais à 3.000 trs en 5ème, quand il y avait tel ou tel bruit, … etc.)
J’avais rendez-vous à 10 hrs je quittai donc ma ville vers 8.15 h.  Parcours habituel, direction Palaiseau, Chilly… autoroute.
Le thé matinal aidant, je fus prise de l'envie pressante de vider ma vessie. J’abordai donc une aire de repos avant le péage de Nemours, là où je devais sortir.

Je donne les recommandations d'usage à mon AX avant de la quitter pour quelques instants.
Puis, j’avançai vers une sordide cabane  « amoniaqualement parfumée ».  Plus de porte, cuvettes à la turque, bref, un - 5 étoiles.  La première « stalle » avait toutefois une porte que je n’avais pas vue ; bien évidemment, sans verrou ni poignée.  Aidée par mon optimisme légendaire, et surtout mon envie pressante, je pénétrai dans cet antre paradisiaque. La stratégie était la suivante : faire vite afin de réduire les chances qu'un autre visiteur ait le même courage que moi, mais surtout de limiter mes respirations... Je me retournai, déboutonnai mon pantalon et reculai en écartant bien les jambes afin que mes pieds soient parfaitement en place.  Je fis cette manœuvre en prenant bien soin de maintenir mon portefeuille qui se tenait dans ma poche arrière pour éviter le pire.
Vous n’êtes pas fatigués de lire tout ce charabia ? !!!   Allez, une p’tite pause. 


On continue... je m’accroupi, et là, j'aurai la décence de ne pas vous décrire le délice que nous connaissons tous à libérer son corps de toute contraintes et interdictions pour ne plus résister à une envie si pressante... (
Ouf ! elle était longue cette phrase ...)  ET LA, le gag N° 3227 est arrivé...

Je l’ai vécu !

Je récapitule : aux aguets du moindre bruit suspect, la main droite sur le portefeuille et pantalon, la main gauche soulevant l’arrière de la chemise et de la veste.  Et alors ???...Ben il me manquait tout simplement une 3ème main pour maintenir dans la poche du haut mon portable attaché au kit piéton !!!....  Il glissa, … délicatement de ma poche, puis, légèrement freiné par le cordon, il suivit le magnifique et si accueillant toboggan de cette cuvette..., se détacha... et enfin atterrit dans le TROU…  Je continuais à déverser mon « envie » dans ce même trou, car vous le savez bien, rien ne peut arrêter ce déferlement.  « Quand que c’est pas terminé, … c’est pas fini…".  Une sensation étrange m’envahit, je pissais sur mon téléphone. Je ne savais pas si le siphon était profond.  Je devrai y mettre la main, et bien évidemment... il n’y avait pas de papier. Quand les dernières larmes de ma vessie furent versées, je ne pu m’empêcher de pouffer de rire car cette situation était vraiment burlesque.
Le siphon n’était pas trop profond.  Je tirai la chasse d’eau rapidement sur ma main tenant le téléphone, posai le tout par terre, de l’autre main je cherchai un kleenex dans une poche. Puis je me suis reculottée.  Je terminai un bon rinçage de main et de téléphone au robinet d’une « auge » qui se trouvait près de la sortie.
De retour dans l’AX, je me sentis nettement mieux, je n'étais plus seule et puis j'ai enfin pu prendre un paquet de mouchoirs que AX avait dans une boîte. J'ai alors pu démonter l’objet du délit, le secouer, l’éponger, bref, « il pissait l’eau ».  Bien évidemment, rien sur l’écran.  Mais le croiriez-vous, j’avais un deuxième téléphone avec moi.  En effet, ne captant pratiquement plus le réseau chez moi, j’avais déterré mon ancien appareil, et acheté une nouvelle pile trois jours auparavant.  J’avais réalisé que son emploi était très confortable. (C’est dans les vieux pots que l’on fait les bonnes soupes !)
Je récupérai donc la carte SIM, et hop là ! C’est reparti. 
Le lendemain, je constatai que le p’tit pisseux ne voulait  rien entendre, et ne rien voir. La pile devait être court-circuitée ou ???
J’en conclue deux choses :
    -  Les toilettes turques sont vraiment très bien conçues, vous pouvez laisser tomber n’importe quel objet, il arrivera irrémédiablement dans le trou.
    -  Parfois il est inutile de dire « Allo », il y va directement.  Et il est également superflu de demander « Où t’es ? »
Pourquoi vous ai-je raconté tout cela ?  J'aurais pu tout simplement écrire : « J’ai fait tomber mon portable dans les toilettes ».
Mais, quand j'ai lu les petites histoires  que Titia  narre sur son blog, j'ai retrouvé le plaisir que j'éprouvais quand je "mailais" mes "p'tites" balades à ma famille.
Alors, j'espère que ce plaisir sera partagé par d'autres. Dans ce cas, dites-moi ou sinon, ... je passerai à autre chose.

Le reste de la journée fut efficacement rempli.  La balade dans l'Yonne me fît un bien fou et j'ai réalisé que je restais bien trop longtemps fixée devant mon ordinateur.
La campagne est belle et je crois que je vais m'offrir des petites virées plus fréquemment.  La conduite et le changement d’air nous ont revigorées moi et AX. Et puis, qui sait, le printemps arrivera peut-être... ?
En attendant, comme aurait dit Titia, AX et moi-même vous saluons bien bas.

PS : Si pareille aventure vous est arrivée, exhumer vite votre téléphone de la boîte où vous l'aurez enterré.  En effet le lendemain, j'ai tenté une dernière  opération avant des adieux définitifs.  Je l'ai branché sous assistance respiratoire et voici le résultat :



Etonnant non ?
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22 avril 2006 6 22 /04 /avril /2006 10:55

La plupart d'entre vous vont se demander "Qu'est-ce que c'est ?"


D'abord, l'endroit :  Face à l'entrée du Musée d'Art Moderne
A la sortie (et oui, l'entrée peut également être sortie...), j'ai été attirée par ce bâtiment.
Je m'approchai pour en connaître l'identité...

Il s'agissait donc d'un square (puisqu'écrit au-dessus)
Et apparemment, municipal puisqu'il en possèdait tous les attibuts...














Bancs...

Porte-avis-règlement...

La petite guérite...

La pelouse inutile...
(puisqu'on n'a pas le droit d'y marcher !!!)

Le tout très "Wallacien"







Le fronton de la grille annonçait :
SQUARE BRIGNOLE GALLIERA
J'étais comme envoutée à la vue de ces Trois "Muses"

La lumière éclatante de la mi-journée réhaussait la beauté de cet ensemble.
Et puis, ce personnage en haut de cette fontaine...












Par l'heureux truchement de cette photo, cet enfant se retrouvait en charmante compagnie. La Beauté et l'apparente fragilité accentuaient vivement ma curiosité.
Où donc étais-je ?
Qui était cette Brignole Galliéra ?
J'avais hâte de rentrer afin de poursuivre mon investigation sur internet...







En chargeant cette photo  sur mon ordi, j'observai cette belle "union" accidentelle.
Un petit zoom  me rendit un peu émue par cette  fragile beauté.
J'étais émerveillée.

Mais peut-être avais-je un peu trop "labouré" ma sensibilité et mon émotion avec cette
Visite à Bonnard ?

Et la réponse  fut celle ci :

En ce 22 Avril, il était temps de célébrer ce "Mois d'Avril".
Je ne vous ferai pas l'affront de résumer ce que j'ai découvert sur internet à propos de ce
"Pierre Roche"
Vous pourrez le faire vous-même et j'espère que vous en ressentirez le même plaisir.


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14 avril 2006 5 14 /04 /avril /2006 10:49

... Après avoir quitté les invités du musée, je suis allée sur l'esplanade, devant.
Depuis des années cette dernière était abandonnée et se délabrait lamentablement
Mais depuis quelques temps,
La vie y revient sous forme de couleurs, de jeunesse, de jeux...
Et à nouveau se côtoient traces anciennes et nouvelles

Tout d'abord je vous présente mon déambulateur :

Mon
Rocking-chair
Kaléidoscopique


En famille ...

Malgrè tout, je me suis sentie un peu lasse, et puis ce soleil,
Bref, je me suis laissée aller...

... Parmi les miens, en famille ...

... L'émotion était vraiment très forte...
Je me remis à rêver...

Et pourquoi pas moi ?
Après tout !!!

Allez, excusez cette impertinence et remercions Photoshop...

A suivre ...

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6 avril 2006 4 06 /04 /avril /2006 18:43

Je voudrais effectivement me "poser des balises" afin de diminuer
"Les probabilités"
de renoncer à un projet...
Vous savez... comme le 1er article de ce blog.
Bon, j'en viens au fait.
Une expo me titille de plus en plus, et je ne veux ni la rater,
Ni attendre l'extrème limite comme la dernière fois.
J'aurais peut-être alors moins d'attente à l'entrée.
Non, je ne vous dirai pas de quelle expo il s'agit !
Qu'il y ait un peu de suspense tout de même !

A suivre...   

OUBLIEZ !!!
J'Y SUIS ALLEE...

C'EST FAIT !!!

A suivre...



Oui, j'ai éprouvé un immense plaisir, une grande satisfaction
Bref, quel bonheur d'avoir été visiter cette exposition
Au Musée d'Art Moderne.
Vous avez deviné, il s'agit bien de l'expo :

PIERRE
BONNARD

Comme pour l'exposition Ron Mueck,

Je ne rentrerais pas dans des considérations techniques qui ne
pourraient que me rendre ridicule aux yeux des spécialistes...
Je tenais tout simplement à vous encourager d'y courir.
Bien vite avant la date butoir du 7 Mai.






















Quelques arguments:


 -  A 10.15 Hr, très peu de monde. Et la bonne surprise, ce n'est pas vraiment une queue. En fait, pour des raisons de sécurité, les entrées se font par petites "fournées".
 -  Le Musée restauré est une grande réussite:  A voir !


La forme des volumes permet d'y accrocher aussi bien
Des toiles de plusieurs mètres de hauteur & idem en largeur,
 Que des petits contacts de photo de quelques centimètres au carré.
La disposition des oeuvres est tout à fait à mon goût...
On découvre des zones attribuées à certains thèmes
(Les gdes décorations, les paysages, les salles à manger, les autoportraits,
les salles de bains (Mes préférés)...
Sans avoir aucune impression de ghettos,
On passe d'un thème à l'autre sans vraiment s'en apercevoir.
Certes, il y a quelques toiles en trop que j'aurais bien volontiers

Plutôt accrochées chez moi mais, ...
Ils n'ont pas voulu !
J'ai été émerveillée par les couleurs. Par la hardiesse du maître
Qui utilise des éléments du décors pour casser l'équilibre
géométrique académiquement en vigueur à l'époque.
Du cubisme malgré lui... ???
Et puis, au fond de certaines toiles, j'ai vu des fantômes.
Vuillard un peu partout, Cézanne dans certaines branches de ses paysages,
Klimt dans les salles de bains,
Toulouse Lautrec dans certaines chambres...
Là aussi, j'ai laissé mes rêves errer...
OUI, J'ARRÊTE DE JACASSER !
Pour terminer mes élucubrations, je dirai que j'ai trouvé en
Pierre Bonnard du pointillisme, de la géométrie, de la couleur, de la provoque,
Le tout "baignant" dans un grand amour pour sa femme.
Bref, j'étais heureuse en sortant, j'avais véritablement pris un bain de couleurs.
En attendant d'y aller, baladez-vous, dans les reproductions
de ses oeuvres que vous trouverez dans "google images"
J'ai souvent constaté qu'il est pratiquement impossible de reproduire
Les couleurs de certaines peintures.
Les peintures de Pierre Bonnard en est l'exemple type.
Alors, ALLEZ-Y !!!




Et puis,...
..................................
.......................................
.............................................
.....................................................






Quand je suis sortie du musée, j'ai aperçu quelques hôtes des lieux....
Rapprochons nous.......................................








Je retrouvais des couleurs... :
Un abris presque confortable pour des SDF.
... Oui, ils ont même une poubelle de table.
Ils étaient au chaud et je n'ai détecté aucune agressivité de part et d'autre.
Que du bonheur...





Et puis..., et puis..., et puis...,et puis...,

A suivre...


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27 février 2006 1 27 /02 /février /2006 18:45


Je fais partie de ceux qui sont intéressés par une exposition et qui, émerveillés par les articles des médias, sont de plus en plus convaincus qu'ils aimeraient les oeuvres exposées. Ils ont de plus en plus fortement l'intention de s'y rendre.  Et puis, plus la date butoir de la fermeture approche... Vous n'y allez toujours pas ! La culpabilité vous ronge à un rythme qui
s'accélère, qui s'accélère, et qui s'accélère, .................................... Et enfin,
ce fameux désir n'aboutit jamais... Alors, cette fameuse culpabilité cesse sa débandade... se transforme confortablement en remords... puis,  plus paisiblement... en regret.

MAIS... MAIS... MAIS...

... Je pris la décision d'accepter de me faire plaisir.
Oui, tout simplement plaisir en chassant mes mauvais esprits !!!

J'IRAI  !!!

Cette exposition était installée depuis le 19 Novembre dernier. En ce lundi 13 j'apprenais qu'elle fermait ses portes ce 19 Février !!!

J'allais m'investir dans le projet suivant :

Demain je découvrirai "La Fondation Cartier" et son invité Ron Mueck

Et c'est ainsi qu'en ce Mardi 14 Février, je me "débauchais"...

Tout d'abord, je pris donc le train pour Montparnasse.
Véritable évènement, ce train eut un choc quand il me vit !
Et moi donc ! Je tentais de me remémorer mon dernier voyage...
C'était en... en... train!  "Oui je sais mais en quelle année ?"
Houlà !... "Mais il y a bien plus de 25 ans !"
En effet, je suis plutôt voiture moto.
Quelle aventure...










Et bien 25 ans n'ont pas suffit à dissiper les odeurs ammoniacales ni l'ambiance tristement sordide.







Maintenant, je peux vous avouer que cette grande aventure ferroviaire
ne dura que 10 minutes...
*
Et puis, c'est l'arrivée.  Je prends l'avenue Edgar Quinet, je me retourne...


Vraiment cette tour est imposante et surtout d'une prétention...
Ensuite, le Bd Raspail, et...
J'approchais de cette construction, oeuvre de Jean Nouvel.



A nouveau une réussite.
L'intégration de la nature, derrière ce sous-verre...
J'ai pensé à un trompe-l'oeil non pas à la "baroque" mais à la "j't'ai bien eu".




Ouverture : 14.00 Hrs.
Il est 13.50 Hrs et il me semble distinguer quelques personnes devant la porte d'entrée...




"... quelques personnes..."? Tu parles, je vois une queue d'au moins 50 mètres...
Qu'importe, je suis venue jusque là et suis bien trop fière de moi pour me laisser abattre par ce petit obstacle.
Il fait vraiment très froid ... Une voisine à la voix trop haute...
Exubérance à nouveau... Qu'importe...

13.55 Hrs, encore 50 mètres de queue en plus... Ouf c'est derrière moi... Qu'importe...


Voici donc l'affiche de ces deux expositions simultanées en ces lieux.



Et puis, vers 14.20Hrs, j'ai enfin pu franchir la porte d'entrée.

A présent, nous arrivons au terme de "l'approche".
Ce moment où je devrais décrire mes impressions sur ces oeuvres.
Et bien je me dégonfle lamentablement.

Après avoir lu les critiques de HOLBEIN  si pertinentes qui décrivent
Parfaitement ce que J'ai vu.
Je me permets donc de vous communiquer ce lien (si enrichissant)
ici

Les photos étant interdites à la Fondation Cartier,
J'ai pu malgrè tout trouver les clichés des
5 oeuvres exposées ici

Et puis, si vous voulez en découvrir davantage, faites comme moi,
Demandez à notre cher Google ce qu'il pense de Ron Mueck.
Il n'est toutefois pas exclu que je sème çà et là
Certaines impressions dans le futur...
*

Et puis,...
J'ai quitté les lieux, étant merveilleusement enivrée de ce que j'avais vu.
Je n'en suis pas sortie indemne...

Sur un nuage, encore imbibée de cet univers si particulier de Ron Mueck,
la lumière du jour étant plutôt "grisounette",
 Je découvris cette cour à quelques mètres du musée.
Les tons pastel étaient surprenants de fadeur...




... Ce "dénudé"...  trop angoissant.
Mais n'y a t-il donc âme qui vive ??? Où suis-je ???
En plein boulevard Raspail !!!
On eut dit un vieux décor de théâtre dont les couleurs étaient passées...
Trépassées...
Tant pis, je rentre chez moi, et à nouveau, je me fais mon cinéma...

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